Focus sur Éric Scilien : Un auteur à suivre en 2022
La petite rédac’ interroge les auteurs afin que vous puissiez mieux les connaître. Aujourd’hui, nous partirons à la rencontre d’Éric Scilien, l’auteur de GAGNER OU RIEN !
Où puise-t-il son inspiration ?
Il a répondu à nos questions pour vous.
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Présentez-vous en quelques lignes.
Né à Amiens, enfance en banlieue parisienne. « Santiano », synonyme d’interminables balades mortellement ennuyeuses le long de mon enfance, est sans doute la chanson que je déteste le plus au monde. Études universitaires et souvenirs bien plus heureux des discussions sans fin où je m’acharnais à refaire le Monde aux terrasses des cafés, du côté de la place de l’Odéon.
Nouveau départ à Tours en 1985.
À présent romancier et nouvelliste, sachez que tout ce que je raconte est vrai – même si je ne cache pas intégrer certaines variations afin de brouiller les pistes et éviter de me fâcher avec la Terre entière.
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Comment avez-vous débuté votre carrière dans l’écriture ?
J’ai d’abord lu les autres (et je continue !) – c’est le véritable point de départ. Ensuite, j’ai commencé par écrire des nouvelles.
La première adressée à un éditeur a été publiée dans un recueil qui s’est vendu à quelques milliers d’exemplaires (dans la collection Points, au Seuil). C’était en 1999 et le recueil s’intitulait « Les crimes de la rue Jacob ». Ma nouvelle, « Le vieux », mettait en scène un personnage particulièrement odieux.
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Vous avez récemment publié un livre pouvez-vous nous le présenter ?
Fin avril, j’ai publié un roman chez un éditeur indépendant, l’Astre Bleu. Il s’intitule « GAGNER OU RIEN » et traite un sujet universel : la volonté de gagner, coûte que coûte.
Ce roman me tient particulièrement à cœur. Il est représentatif de ce que je m’efforce de dévoiler : nos faces cachées. Le lecteur est invité à suivre Alexandre dans ses pensées, à entrer dans sa logique et ceci, de son enfance jusqu’à l’âge d’homme – sachant qu’Alexandre est obnubilé par l’idée de gagner, dans tous les domaines.
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Qu’est-ce qui vous passionne dans le milieu littéraire ?
Ce n’est pas tant ce milieu qui me passionne que cette œuvre collective de distraction, de mémoire et de réflexion permanente qu’est la Littérature. Ce que nous oublions – ou que nous ignorons – figure forcément écrit quelque part, dans un livre. La Littérature voit plus grand que nous. Et se souvient de tout.
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Vous n’en n’êtes pas à votre premier ouvrage. Lequel a le plus impacté votre carrière ?
Mon premier recueil de nouvelles « Instinct de survie en milieu hostile ». Il est paru en 2011 chez un autre éditeur indépendant, Jacques Flament. Après ma première publication au Seuil, je ne pensais pas qu’il me faudrait patienter si longtemps avant de convaincre un autre éditeur.
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Plutôt autoédition ou édition traditionnelle ?
Sans hésitation, je réponds les deux ! L’édition traditionnelle pour sa plus grande reconnaissance, sa meilleure visibilité ; l’autoédition pour sa liberté absolue, tant sur le fond que sur la forme – y compris celle de pouvoir concevoir soi-même ses propres couvertures. Pourquoi choisir fromage ou dessert, si son estomac réclame les deux ?!
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Selon vous, quelles sont les grandes problématiques qui entravent le métier d’écrivain en 2022 ?
Je ne dirais pas qui « entravent » mais plutôt « complexifient » le métier d’écrivain. Sans conteste, c’est la prolifération ou – dit autrement -, l’ultra-concurrence du secteur littéraire. Ce qui a changé la donne, c’est la facilité déconcertante avec laquelle il est possible de publier un livre aujourd’hui. Avec le système d’impression à la demande, n’importe quel quidam disposant de connaissances basiques en informatique peut faire imprimer son livre en un seul exemplaire et pour quelques euros via le net.
Cela encourage les vocations d’écrivain. Et au final, cela fait du monde. Et des livres, des centaines de milliers de livres. Comme chacun se bagarre pour faire connaître son « œuvre », il faut savoir jouer des coudes (ou se montrer fin stratège) pour se faire une place. Face à cette profusion de livres, on peut envisager une déclinaison darwinienne de la situation et se dire que la Littérature finira par « reconnaître les siens ». Seuls quelques livres survivront à l’oubli.
J’espère que GAGNER OU RIEN en fera partie.
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Avez-vous des projets littéraires à venir ?
Oui, toujours. Dès lors que la machine est en route, on ne peut plus l’arrêter ! L’enjeu est de ne pas se répéter, de continuer à évoluer.
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Pouvez-vous nous en dire plus ?
Mille nouvelles, pensées et réflexions sous le titre « La vie en noir bleu orange et rouge », un projet en construction dont une partie est visible sur mon blog. J’ai également deux romans quasi achevés et un recueil de textes et nouvelles au titre provisoire : « Écrire rend fou ».
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Et vous… Connaissez-vous Éric Scilien ? Que pensez-vous de son travail ? Dites-le nous en laissant un commentaire.
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