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Chronique littéraire : Concerto d’une femme libre et engagée d’Annie Babu

Concerto d’une femme libre et engagée d’Annie Babu 

La petite rédac’ est toujours en quête de profils littéraires inspirants. Aujourd’hui, nous vous présentons Concerto d’une femme libre et engagée d’Annie Babu.

Annie Babu a été infirmière, assistante sociale et thérapeute familiale. Aujourd’hui, elle est toujours aussi active et engagée. À 80 ans, elle est aussi une figure active de la médiation familiale en Guadeloupe. C’est dans ce cadre qu’elle obtiendra, en 2003, une médaille de l’ordre national du Mérite.

Dans cette autobiographie, vous pourrez découvrir les grands combats d’Annie en matière de fin de vie et d’accompagnement. Une lecture inspirante à découvrir si vous souhaitez travailler dans le médico-social, le sanitaire ou si vous vous intéressez simplement à des parcours de vie atypiques.

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Les informations générales 

Résumé :

Sa liberté, Annie l’a fait vivre au diapason de ses convictions et de ses amours. Volontaire de nature, elle a compris très tôt qu’elle serait une femme engagée. Elle revendique le droit à l’IVG, le mariage pour tous et introduit la médiation familiale en France. Femme de cœur, des passions et des tumultes viendront enrichir sa vie. Installée en Guadeloupe en 2003, elle approfondit les questionnements sur la vie et la mort. Commence alors un autre combat pour permettre à chacun de choisir sa fin de vie, combat qu’elle mène aujourd’hui, forte de ses presque 80 printemps. Dans cette autobiographie inspirante, Annie Babu tisse avec humanité et authenticité pour livrer une expérience façonnée de puissants choix, d’épreuves surmontées et d’émouvantes rencontres.

Dans la postface, le philosophe François Galichet souligne : « Annie a su faire de sa vie autre choses qu’une suite d’épisodes heureux et malheureux. Elle en a fait une œuvre. ».

Une citation marquante ?

Véronique – La mort reste un tabou et, d’après moi, la société est extrêmement hypocrite par rapport à cette partie de la vie qu’est la mort. Qu’est-ce que tu préconiserais pour aider à aborder ces questions qu’on se pose finalement dès qu’on est enfant ? Comment faire pour qu’elles soient moins taboues, davantage prises en charge par la société et de manière moins confidentielles ?

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L’avis de la rédac’ sur le livre d’Annie Babu

Une autobiographie inspirante

Tout au long de son évolution professionnelle et personnelle, Annie nous livre un regard profond sur la vie, l’amour et la mort. Son récit s’allongera de son enfance à une conclusion basée sur l’expérience qui marqua sa vie.

Elle confie, au cours de nombreux dialogues, son rapport au monde qui l’entoure. Elle sonde, grâce à son expérience autour de la vulnérabilité, les différents besoins de l’être l’humain.

Elle sera notamment confrontée au cas de Claude, « malade, condamné ». Ce qui l’amènera à une réflexion plus intense autour de la fin de vie : « j’ai envie de témoigner, de dire qu’il est possible de mourir sans souffrir », affirme l’autrice.

Militante, elle fait partie d’une association qui prône « le droit de mourir dans la dignité ». En 2004,  après un an d’installation en Guadeloupe, elle en assure la représentation sur le territoire. Cette idée profonde que la mort ne doit pas être associée à la souffrance la mène à aller jusqu’au bout de sa pensée lorsque Marie, une amie, lui en fait la demande…

Franchir un cap, braver un tabou social

Marie a alors 70 ans et souffre d’une forme grave de cancer de la vessie. Annie, l’admire et la tient en estime. « C’était une grande dame, très érudite, passionnée de littérature et de musique, ayant le sentiment d’avoir accompli son existence. », affirme l’autrice.

« Je savais que je prenais des risques. – et, si besoin, je les assumerai – et pourtant, je demeurai sereine. J’avais agi selon la volonté de mon amie […] », explique-t-elle.

Cette expérience marquante, elle en témoignera d’ailleurs à visage découvert en 2019 dans l’enquête de Julie Pichot : Euthanasies clandestines : le tabou du suicide assisté que j’ai accompagné clandestinement.

Elle lève le tabou autour du suicide assisté et sur les limites des lois relatives à la sédation profonde et continue en France.

En lisant ce témoigne édifiant, j’ai pu retenir qu’Annie ressent un amour profond et sincère pour la vie. Elle la respecte. Spirituelle, elle pose un regard singulier sur l’univers et sur les êtres qui ont partagé son existence.

En 2020, elle démissionne de l’association mais ne cessera pas la lutte en faveur d’une mort sans souffrance pour autant.

Je recommande particulièrement ce livre aux travailleurs sociaux en quête de témoignages autour de la fin de vie. 

Note : 5/5 | « Un témoignage coup de poing » – LPR

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Pour ou contre le suicide assisté ? Dites-le nous en laissant un commentaire.

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À bientôt sur le blog ! 

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