Une thérapie mêlant lyrisme et onirisme
Nos rêves et nos cauchemars sont généralement le miroir de notre état psychologique. En cas de mauvaise passe, l’écriture des rêves devient ainsi, pour certains, un moyen de mieux se comprendre et de prendre le recul nécessaire pour surmonter des épreuves difficiles.
La psychanalyse les analysa pendant longtemps. Cela profita au développement d’une discipline sœur, l’onirocritique (également appelée interprétation des rêves).
La graphologie est d’origine grecque. Le terme « grapheien » signifiant écrire et « logos » signifiant science. Cette discipline est apparue au XIXe siècle après avoir été créée par le prêtre français Jean Hippolyte Michon. Elle est associée à l’étude des rêves par certains psychanalystes.
La graphologie onirique est alors devenue une méthode d’analyse des cauchemars et des rêves. Mais comment l’écriture pourrait-elle refléter nos traits les plus intimes ?
Comment associer l’onirocritique et la graphologie à des fins thérapeutiques ?
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Des disciplines thérapeutiques aux méthodes divergentes
Des méthodes plus ou moins distinctes
Cette pratique est aujourd’hui utilisée par les institutions publiques.
La graphologie est ainsi employée par les cabinets de recrutement professionnels, mais aussi par les autorités judiciaires et administratives. En effet, la police expertise encore à ce jour les courriers des corbeaux et les lettres de suicide jugées suspectes.
Cette science critiquée repose d’abord sur l’examen de l’écriture et de la formation des lettres, permets une compréhension approfondie de la personnalité de leur auteur. Par exemple, les petits cercles au-dessus des i sont souvent considérés par les graphologues comme une preuve de narcissisme.
L’interprétation des rêves, quant à elle, puise ses racines dans la psychanalyse freudienne. Elle est encore utilisée par certains thérapeutes et psychologues. Elle s’appuie sur le récit des bribes de rêves après les avoir consigné au levé.
Les bienfaits de ces deux techniques
Si elle a pu contribuer à résoudre certaines affaires judiciaires, c’est parce que la graphologie peut aussi servir à étudier une personnalité. Utilisée par des particuliers à titre thérapeutique, cette « presque-science » de l’écriture peut réguler certains troubles identitaires et comportementaux.
En outre, l’onirocritique est davantage utilisée dans le domaine médicale et paramédicale. Cette technique d’interprétation des symboles personnels peut révéler les craintes ou les regrets les plus enfouis. Elle a pour vertu de réduire les angoisses et l’anxiété des individus qui la choisissent.
Le fait de lier ces deux pratiques permettra donc de débloquer censures émotionnelles d’individus victimes de troubles divers (dépression, troubles du sommeil, troubles alimentaires, TOC, traumatisme…).
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Une méthode simple pour faire de la graphologie onirique
Afin de mieux profiter des bienfaits de cette technique, il vaut mieux la pratiquer au saut du lit. Il est également préférable d’avoir un carnet et son stylo préféré sur sa table de chevet.
Étape 1 : aller dormir entre 21h30 et 23h00.
Étape 2 : se lever entre 06h00 et 10h00 du matin. En fonction de votre emploi du temps vous pourrez concilier vos souvenirs sur votre support. Laissez-vous 5 à 10 minutes pour réaliser votre compte-rendu.
Étape 3 : déceler les secrets de sa calligraphie. À la fin de la journée vous pourrez analyser votre écriture.
Fiez-vous à cette grille de 7 critères utilisée par les graphologues si vous avez besoin d’aide.
Étape 4 : commencer l’interprétation des rêves. Il existe différents outils numériques gratuits et ouvrages spécialisés qui vous permettront de savoir ce que signifie telle ou telle situation fantasmagorique. Par exemple, le fait de voir un quai peut signifier plusieurs choses. Un voyage qui sera remis à plus tard ou bien une tromperie
Étape 5 : identifier la scène fantasmée et concilier les différentes interprétations trouvées à son état psychologique de l’éveil.
En conclusion, il convient de rappeler qu’il est impératif d’étudier son écriture au levé pour connaître son état psychologique au réveil et non pendant le sommeil. Par ailleurs, il semble important de souligner que la graphologie onirique n’est pas une science exacte.
De ce fait, il est possible de s’adresser à des thérapeutes de l’écriture. Il est également recommandé de se diriger vers un psychologue en cas de troubles dépressifs même mineurs.
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À bientôt.
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J’écris souvent mes rêves qui me semblent bizarres, ou qui ne me semblent pas « tirés » de ce que j’ai vu/entendu/vécu la veille. J’ai une écriture assez moche car trop d’idées et ma main ne suit pas le rythme de mes idées, pensées. Je m’intéressais à la graphologie entre mes 16-23 ans, et analysait l’écriture de mes profs et de mes premiers employeurs !
Du coup, j’ai écrit mon rêve, mes rêves de ce jour, avant le réveil. Je remarque que sur une feuille blanche, j’ai réussi à écrire « droit », non seulement dans les lignes mais aussi au niveau du début de chaque ligne. Généralement, au fils d’une page blanche, mes mots commencent toujours un peu plus à droite, ce qui me donne à la fin un bloc penché… pas ce matin : cool.
Oh merci de nous confier les résultats de votre analyse. N’hésitez pas à nous en dire plus. Nos professionnels de l’écriture sont impatients de vous lire ! À bientôt.