Christine Adamo : Une plume à suivre impérativement

La petite rédac’ interroge les auteurs afin que vous puissiez mieux les connaître. Aujourd’hui, nous partirons donc à la rencontre de Christine Adamo, l’auteure du livre Les usurpatrices. 

D’où tire-t-elle son inspiration ?

Elle a répondu à nos questions pour vous.

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Présentez-vous en quelques lignes.

« Si j’étais un Rubik Cube… Sur la face « origines », se positionneraient une mère italienne aux ascendances multiples et un père français aux racines diverses, un frère et une sœur avec lesquelles partager et se disputer… le tout pour une enfance sylvestre au « pays où l’on n’arrive jamais ».

Sur la face « construction », se télescoperaient un besoin de connaître l’origine des choses et une propension marquée à l’indignation, le tout assorti d’une addiction à la lecture et d’un goût prononcé pour les voyages et les ailleurs en général. Sur la face « professionnelle » proprement dite, il y aurait de l’enseignement, de la recherche, des articles scientifiques, des essais de vulgarisation, du conseil… et quelques activités annexes plus ou moins incasables.

Sur la face « adulte composite », se croiseraient mon mari et mes enfants, des romans à mi-chemin entre thrillers et aventures scientifiques et/ou historiques, une toujours inextinguible soif de bouger, de découvrir et faire découvrir… et de multiples projets. »

Qualifiez votre style en 3 mots.

« Fluide (je l’espère en tout cas, étant donné le temps que je passe à élaguer et réécrire), mais très documenté (forcément étant donné mes thèmes de prédilection) et très structuré (pour ne pas perdre les lecteurs). »

Pouvez-vous expliquer la différence entre l’autoédition et le passage par une maison d’édition ?

« Passer par une maison d’édition, c’est être adossé à une équipe et une structure qui vous guident, vous soutiennent, s’occupent de vous créer une espèce de cocon dans lequel vous avez surtout à écrire et à rencontrer les lecteurs, à leur répondre. Cela peut être confortable. Selon la personnalité de l’auteur(e).

S’autoéditer, c’est se prendre en charge de A à Z (ou quasiment,) endosser tant de casquettes que l’on ne sait plus où donner de la tête. C’est le risque, exponentiel en cette période où tant de personnes se rêvent auteur(e)s, d’être noyé(e) dans la masse. Mais c’est aussi la liberté d’agir à sa guise, assortie du plaisir de faire des rencontres que l’on n’aurait jamais envisagées auparavant, au sein d’un monde fourmillant d’idées et de personnalités originales. »

Pourquoi avoir choisi l’autoédition pour Les usurpatrices ?

« Le Covid n’y est certes pas pour rien : calendriers des sorties décalés, embouteillages sur les tables des éditeurs et des libraires, changements de lignes éditoriales. Mais depuis longtemps déjà, une envie de liberté me taraudait. Après la première vague, j’ai malgré tout « tâté le terrain ». Il était « lourd »… d’auteurs bien plus connus et réguliers que moi, de besoins de relancer la machine de l’édition avec des ouvrages phares et des personnalités connues. Donc j’ai sauté sur l’occasion. Et dans le bain de l’autoédition. »

Avez-vous des projets littéraires à venir ? Pouvez-vous nous en dire plus ?

« Oui. Plusieurs. La publication d’un petit roman que je suis en train de corriger. L’écriture d’un autre qui va, de nouveau, repartir loin dans le passé, entre Moyen Âge et Préhistoire… »

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Et vous… Connaissez-vous Christine Adamo ? Que pensez-vous de sa plume ?

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