Le portrait littéraire du mois :
Jean-Louis Giordano, un écrivain hyperactif
Jean-Louis Giordano ou Jielgeai, 64 ans, a toujours utilisé un certain nombre de pseudonymes en fonction des époques, des supports, des thèmes abordés ou du public concerné. Aujourd’hui, c’est un auteur auto-édité accompli et prolifique.
Focus.
Émancipé à l’âge de 16 ans, en 1972, il fonde Amicalement Vôtre, une maison d’édition actuellement domiciliée aux Pennes-Mirabeau en France. Son but ? Répondre à son vif désir de liberté et d’indépendance.
Aujourd’hui, il nous livre quelques informations sur son parcours littéraire atypique.
Qui est Jean-Louis Giordano ?
Tantôt auteur, tantôt plume anonyme, nous sommes allés à sa rencontre, pour vous.
La littérature : Une vocation précoce ?
Jielgeai nous a confié le début de son histoire d’amour avec les mots, à seulement 13 ans, durant le début de sa scolarité au Lycée Saint-Exupéry.
Témoignage :
« Un jour où je fus particulièrement turbulent, je fus puni de quatre heure de retenue, un samedi après-midi, surveillé par le pire des « pions » que nous avions au Lycée Saint Exupéry à Marseille – Nord. Voyant le motif de ma retenue, Monsieur Coutelenc, sadique émérite, me donna une grande feuille double de quatre pages et m’ordonna : « Élève Giordano, puisque vous êtes si dissert, décrivez-moi une boule de billard sur quatre pages ! Vous avez quatre heures. ».
Je n’avais pas encore sorti mon stylo-encre de ma trousse que déjà les idées fourmillaient et, dès la première ligne, cette boule de billard imaginaire était en passe de devenir une lointaine planète imaginaire sur laquelle il était une joie de se faire punir pour écrire… Très vite, je demandai une au feuille-double à monsieur Coulelenc qui fulminait devant mon enthousiasme, puis deux, puis trois… Je remplis ce jour là dix pages, de ma plus belle plume, pour le seul plaisir de « décrire une boule de billard » et SURTOUT, de faire rager le triste sire Coutelenc. ».
Cette passion pour la langue de Molière ne l’a jamais quitté depuis…
Jean-Louis Giordano : Le point carrière
Un artiste des lettres aux multiples facettes
De 1972 à 1978, l’auteur a écrit deux-cent trente chansons sur des musiques de Marcel Benamou et Henri Martinet… Il a également écrit une comédie musicale intitulée « Quatre cœurs à la clé ».
Cette carrière ne se concentrera pas uniquement dans l’industrie musicale.
« De 1974 à 1979, j’ai été le « nègre » d’un auteur célèbre dont je tairai bien évidemment le nom. Actuellement, je publie une douzaine d’ouvrages, toujours aux Éditions Amicalement Vôtre dans trois collections distinctes : « Famille » – « Grand public », « Jeunesse » et « Adultes ». ».
Le dernier projet littéraire ?
Attention : Ce livre est interdit aux mineurs.
Il y a peu, l’auteur a eu l’occasion de faire ses lettres d’armes dans la littérature érotique lors de la conception d’un ouvrage interdit aux moins de 18 ans.
Passionné de rapports humains, il a relaté avec justesse les confessions virtuelles d’une femme particulièrement atypique. Un journal intime provoquant et fantaisiste de 480 pages.
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Un avis tranché sur le monde de l’édition en France
Pourquoi avoir choisi l’autoédition ?
De nombreux auteurs français sont déçus du comportement général du milieu de l’édition.
Peur des refus, manque de souplesse, réécritures abusives et escroqueries en tous genres… Certains ont choisi des solutions alternatives pour faire découvrir leurs plumes au public.
Selon Jean-Louis, « Les défauts majeurs des « décideurs français » sont l’égocentrisme et le parisianisme. ». Ferme, il ne veut pas céder un centième de liberté créative.
« Je ne sais pas courber l’échine, je ne sais pas cirer les bottes, je ne sais pas « flatter »… Bref. Il vaut mieux que je m’auto-édite sans censeur ni bât. L’autoédition permet la maîtrise totale de chaque œuvre et nous évite les faux-fuyants car l’Auteur est responsable de « A à Z ». C’est palpitant car les critiques que nous recevons ensuite sont beaucoup plus pertinentes […] ».
Que pensez-vous du milieu de l’autoédition en France ? Bénédiction ou source de fantasmes pour les nouveaux auteurs ?
Les conseils du professionnel de l’écriture
Nous avons demandé à cet éditeur professionnel quelques conseils afin d’accompagner au mieux les futurs auteurs sur le web.
Pour ou contre une profonde remise en question des métiers des mots ? L’autoédition est-elle la solution à suivre en 2020 ?
Nos artistes sont-ils suffisamment formés et renseignés à l’ère du numérique ?
Laissez votre avis en écrivant un commentaire.
0 Responses
Merci !
Merci à vous. 😊
Oui je comprends. Après les clients satisfaits, c’est vrai que ça fait plaisir. 🙂 Et ça montre que le travail est bien fait.
Oui c’est sûr.
En l’occurence ce monsieur n’est pas un client. Nous avons simplement voulu mettre en avant son parcours littéraire atypique sur le blog gratuitement.
💡 Petit rappel : Les articles littéraires sponsorisés ont toujours la mention SP ou service presse.
Merci beaucoup pour vos commentaires. 📑✍
Grâce à vos avis nous tentons de faire mieux chaque jour.
Je n’ai pas compris quels étaient les trois conseils. X)
Et je reste aussi un peu sur ma faim, s’agissant du parcours éditorial de cet auteur. De ce que je lis de l’article, c’est davantage « je monte ma boîte d’édition » que je « m’auto-édite ». (et pour chipoter jusqu’au bout, ça fait quatre collections, pas trois !)
😀 Par contre, l’anecdote sur la boule de billard est sympa comme tout.
Conseil n°1. Se faire accompagner et renseigner par des professionnels ;
Coneil n°2 : Écrire et noircir le papier ;
Conseil n°3 : Compter sur la solidarité entre auteurs et lecteurs.
D’accord merci. J’ai relu l’encart, j’ai réussi à les retrouver à peu près mais ils sont noyés dans les passages autopromotionnels. Dommage, ça étouffe le message !
Pour la rédac’, il s’agit surtout d’un feedback sympathique et spontané.
Ce genre de réponse que l’on n’attend pas mais que l’on accueille avec plaisir. 😊
C’est dans le genre entre -presque pas grand chose et presque rien- ce qu’un pauvre hère est capable de produire de lui même et à propos de lui même dans l’entière admiration de lui même.